
« C’est frustrant de voir, d’un côté, des chrétiens se battre pour leur survie et, de l’autre, des coupables en liberté, libérés sous caution sans être arrêtés. »
Il y a de cela plusieurs générations, des missionnaires ont bâti le village de Trikhani, dans l’État du Pendjab au Pakistan. Ils avaient ensuite donné ce village et les terres agricoles « aux familles les plus pauvres », qui, selon Asia News, se les transmettent depuis de générations en générations.
Parmi ces familles, se trouvent des chrétiens, qui refusent de vendre leurs terres. Devant les demandes répétées d’hommes présentés comme des « propriétaires terriens musulmans », les chrétiens ont déposé un rapport d’information auprès des autorités.
Le 29 octobre, ces « propriétaires terriens musulmans » seraient venus à la rencontre des chrétiens qui arrosaient leurs champs. Kamran Masih habite le village de Trikhani. Il affirme que les musulmans ont demandé aux chrétiens de leur vendre leurs terres, puis ont fait pression sur eux pour qu’ils retirent leur rapport d’information, expliquant qu’ils encourraient de « graves conséquences » en cas de refus.
Le groupe d’assaillants musulmans aurait alors tiré sur les chrétiens. « Ils voulaient nous tuer », affirme l’un d’eux, blessé par balle. On déplore neuf blessés, dont trois dans un état grave. Les agresseurs n’auraient pas été arrêtés.
Brutality against #minorities!!!!!!!!!!!!!
On Oct 29th, group of #Muslims extrmists attacked & shot #Christians to seize their lands in village Trikhani, near Burewala, in Vehari dist. #Punjab. 9 people were injured & three others are currently in critical condition in hospital. pic.twitter.com/GF3mB4auwW
— CFATM (@CFATM2) November 5, 2021
Saleem Iqbal est militant des droits de l’homme. Il déplore le fait que les coupables soient “en liberté”.
« C’est frustrant de voir, d’un côté, des chrétiens se battre pour leur survie et, de l’autre, des coupables en liberté, libérés sous caution sans être arrêtés. »
M.C.